Vengeance !!!!!!

Jeff venait de quitter William, l'homme qu'il aimait tant. Cet homme si gentil si doux et si bien élevé avait été agressé par cette brute de Drapeau. Will avait supplié le rebelle de ne rien tenté de stupide mais il ne pouvait pas fermer les yeux sur cette injustice. Ce surveillant se croyait tout permis, Jeff allait lui faire comprendre qu'il ne contrôlait pas tout le monde au pensionnat. Jeff avait d'abord pensé à prévenir quelques amis pour qu'ils viennent l'aidé mais avait ensuite décidé qu'il le ferait seul. il aurait seul, des ennuies. Jeff se dirigea donc vers le bureau du surveillant général des garçon muni d'une barre de fer. C'était un minimum pour pouvoir faire ne serait-ce qu'une petite égratignure à cette armoire à glace. Il savait qu'il risquait de se faire renvoyé pour ce qu'il allait faire, mais peut être que la lettre de Will l'aiderait. De toutes les manière Jeff n'allait pas mêler le beau blond à toute cette histoire, et personne n'aurait l'idée de penser qu'il avait frappé Drapeau pour venger son ami. Tous penserait avec logique qu'il voulait se venger pour l'humiliation qu'il avait reçu lors du repas de la veille.

Jeff arriva devant la porte de Drapeau, il revoyait le visage taché de sang de son bien aimé. Il n'avait pas besoin de plus de motivation, il rentra en trombe et sauta sur le surveillant en essayant de l'attendre avec sa barre de fer. Jeff était certes un bon sportif et un athlète, il ne faisait pas vraiment le poids face au pion. Mais le rebelle était courageux ou stupide cela dépendait des points de vue, et il n'eut donc pas peur de l'attaquer de front. Jeff tout en essayant de le blesser criait à plein poumon :

- Tu te crois tout permis espèce de gros poulet. Tu vas voir qu'ici tu n'as pas le droit de bafouer nos droits.

Jeff faisait bien sur allusion à l'agression de William Marshall mais il ne le précisa pas. cela aurait pu aussi faire référence à la scène dans le réfectoire. Jeff ne voulait surtout pas que Will soit embêté et comme il était un rebelle il n'avait pas vraiment besoin d'avoir de bonnes raisons pour frapper un surveillant. Sa colère était telle qu'il aurait pu frapper le pion pendant des heures.

[Je n'ai pas précisé si Drapeau se prenait des coup ou pas pour que tu fasse comme tu le sens]

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Donald était revenu de sa réunion avec le Directeur de l'établissement. Il avait décidé de fermer les yeux sur les derniers agissements de William Marshall mais aussi de Jeff Carter. Bien evidement, tout cela avait été a contre coeur, mais il était persuadé que les deux jeunes hommes referaient des bétises, en tout cas, surtout le jeune Carter.
L'ancien inspecteur de police était en train de ranger les dossiers de ces deux élèves lorsque sa porte d'entrée s'ouvrit sans qu'on ne frappe. Il se tourna s'attendant a voir un professeur mais surement pas un élève entrer de cette manière, qui plus est muni d'une barre de fer

Que faites vous Carter? Vous etes fou?

Don était prit au dépourvu, il n'aurait jamais pensé que la bétise d'un jeune homme puisse aller aussi loin, mais avant d'avoir pu raisonner le rebelle, ce dernier avait deja porté un coup que Don prit dans l'avant bras en se protégeant le visage. Bien evidement, vous avez bien compris que le bras du surveillant s'ouvrit sous le métal. Le jeune homme criait, des mots incompréhensibles.
Alors que le jeune homme relevait de nouveau la bar de fer, Don ne se laissa pas faire. Il mit un coup dans le creux du bras qui tenait la barre, puis lui aggrippa le poignet, appuyant avec son pouce et son index sur les deux nerfs pour que le jeune homme lache sa pression sur la barre. Il poussa ensuite Jeff sur le fauteuil en face de son bureau, et lui mit son pied sur le torse pour ne plus qu'il se leve, s'appuyant les fesses contre le bureau.
Il avait les cheveux un peu en bataille, mais y passa sa main dedans, les remettant un peu en place

Qu'est ce qui vous prend Carter? Vous etes devenu fou? Vous voulez vous faire virer?

Le surveillant releva sa manche, son avant bras était ouvert.

Vous avez vraiment eu de la chance que je ne porte plus mon arme de service, j'ai bien envie de vous foutre une balle entre les deux yeux.

Aie, Jeff sentit quelques choses de dure cogner contre son bras qui l'obligea à lâcher la barre de fer. Pourtant il n'avait pas encore finit, sa vengeance était loin d'être terminé. Après tout Drapeau n'avait qu'une petite écorchure (bon peut être plus et alors). Toujours aussi en colère il essaya de se débattre mais l'ancien flic était bien plus fort et bien plus expérimenté en matière de combat. Jeff y renonça donc et s'assit sur le fauteuil. Il n'était pas vraiment à l'aise avec le pied du pion dans le ventre mais s'il l'enlevait Jeff sauterait immédiatement sur lui.

- Battez vous espèce de lâche ! Quoi vous n'osez pas frapper les élèves où alors vous avez peur de moi. Allez venez qu'on en finisse.

Il faut dire que Jeff avait été surpris de voir que Drapeau ne l'avait même pas violenté. Pourtant il n'avait pas hésité à le faire sur William. Il pensait surement que comme le directeur, Jeff allait oublié cette petite bavure et être sage. Mais ce n'était pas dans la nature du rebelle, il ne pardonnait jamais à un adulte. Jeff observa le bras du surveillant, il avait au moins réussit à lui faire mal, il ne pourrait plus frapper d'élève avec ce bras c'était déjà ça. Ce cher ex- policier n'avait plus son arme de service, quel dommage ? Au moins il aurait été sur que ce cher Drapeau se fasse virer, tuer un élève au pensionnat de Winchester était très déconseillé. Mais Jeff ne voulait pas laisser Will tout seul ici, il continua cependant à essayer de provoquer le surveillant. La seule chose qu'il souhaitait c'était de le faire payer.

- Allez y frappez moi si vous en êtes capable. C'est vraiment que de la gueule tout ça. En fait vous avez trop peur de vous salir les mains et de vous faire réprimander pas MONSIEUR le directeur. Quel courage !

Jeff criait toujours au visage de Drapeau. Si il avait pu bougé il aurait été capable de le blesser très gravement. Mais il ne pouvait pas bouger un doigt, cet espèce d'abruti était doué pour les clef de bras et autre truc de flic. Jeff tentait toujours de se débattre la rage au ventre, on aurait dit une bête enragée.

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Le sang du surveillant ne fit qu'un tour, il avait attrappé Jeff par la gorge, l'avait soulevé de la chaise, et l'avait plaqué contre un mur. Lorsqu'il parla, sa voix était aussi forte qu'un murmure. Un murmure remplit de menace. Sa tete n'était qu'a quelques centimetres de celle du jeune homme.

Ne me traitez pas de lache. Vous ne savez rien de moi. Vous ne savez pas ce que j'ai accomplis dans ma vie. Vous, vous n'etes qu'un petit merdeux, qu'une petite merde, vous ne savez pas combien de personne j'ai pu sauver dans ma vie. Vous ne savez pas combien de fois j'ai du mettre ma vie en péril. Non vous ne savez rien, pour vous ce n'est qu'un jeu, venir ici avec une barre en fer. Vous pensez bien faire? Vous pensez faire votre loi Carter?

Donald balanca Jeff au milieu de son bureau, puis pris la barre de fer

Et si c'est moi qui vous frappe? Si c'est moi qui met juste un coup, vous ne pensez pas que je vais vous tuer sur le coup?

Il lanca la barre de fer au milieu de la salle.

Alors qu'allez vous faire Carter? Vous voulez encore vous battre? Vous pensez que j'ai peur de vous? Vous n'etes qu'une larve Carter. Vous n'etes qu'une merde.

Donald ouvrit le tiroire de son bureau, et en sortit son ancienne arme de service, il la lanca vers Jeff - bien evidement, cette derniere n'était pas chargé.

Jusqu'a où ira votre courage Carter? Vous allez m'abattre? Est ce que vous, vous seriez pret a mettre votre vie entre un tueur en série et une victime?

- Bonjour monsieur, on est là pour réparer le chauffage.

Edward leva les yeux vers les deux ouvriers, en tenue de travail qui se tenaient dans l'encadrement de la porte de la salle des professeurs. Le professeur d'histoire se leva et s'avança vers les deux hommes qui empestaient le tabac à des kilomètres.

- Vous devriez voir ça avec le surveillant général, moi je ne m'en occupe pas.
- On l'a cherché et il est pas là. Alors soit vous nous l'emmenez, soit vous expliquerez au directeur qu'il sera obligé de se passer de chauffage pendant tout l'hiver.

Le jeune enseignant lui lança un regard mauvais et sortit de la salle. Il fallait que ce soit lui qui se mette à la recherche du surveillant général qui autoriserait ces deux zigotos à commencer leurs travaux. Edward réfléchit. A cette heure-ci, le surveillant général devait surement être dans son bureau. Le professeur se dirigea donc vers l'endroit tant redouté.

Lorsqu'il fut devant la porte de Drapeau, son ouïe fut attirée par une agitation inhabituelle en ces lieux.

Alors qu'allez vous faire Carter? Vous voulez encore vous battre? Vous pensez que j'ai peur de vous? Vous n'etes qu'une larve Carter. Vous n'etes qu'une merde.

Cette réplique fut précédée d'un bruit de fer, comme si quelqu'un lançait une barre sur le sol du bureau. Ne sachant pas vraiment comment réagir, Ed se dit que finalement les ouvriers n'attendraient pas indéfiniment la venue du surveillant général. Le jeune enseignant décida donc de frapper brièvement et entra dans le bureau.

La scène devant ses yeux était des plus étrange. Jeff Carter semblait en rage et prêt à tuer le surveillant général. Il avait un revolver dans ses mains. Don lui, était derrière son bureau. Il semblait y avoir eut pas mal de chambardement dans cette pièce. Déjà que Ed n'avait pas tellement aimé que Drapeau lève la main sur William (cette histoire avait bien entendu déjà fait le tour des enseignants, c'était ça la discrétion à Winchester), si maintenant il s'en prenait à Jeff, cela risquait de mal se terminer. L'enseignant se contenta donc de s'adresser à Don.

- Don vous devriez y aller, il y a deux ouvriers qui attendent pour venir réparer le chauffage de l'école. Apparemment Monsieur le Directeur leur a demandé de passer. Ne vous faites pas de soucis, je surveille monsieur Carter jusqu'à votre retour.

Il attendit donc patiemment que le surveillant général quitte l'endroit. Pour ne pas laisser de doutes à Drapeau, il avait prit l'allure de quelqu'un qui s'apprêtait à engueuler Jeff, alors qu'en vérité il aurait aimé avoir quelques éclaircissements sur l'attitude du surveillant général.

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Donald faisait face a Jeff, il attendait une réaction du jeune homme. Il allait enfin savoir de quoi aurait été capable l'energumène qui avait osé venir le frapper dans son propre bureau. Encore heureux que ce soit de face, déjà c'était moins lache que par derriere, mais pourquoi venir le frapper?
Alors que des dizaines de questions fusaient dans l'esprit du surveillant, sa porte s'ouvrit de nouveau, après un bref coup sur celle ci. Le surveillant tourna son regard vers le nouvel arrivant, se demandant si ca allait etre un nouvel élève, mais en faite c'était le professeur d'histoire géographie qui analysa la scene d'un rapide coup d'oeil.

- Don vous devriez y aller, il y a deux ouvriers qui attendent pour venir réparer le chauffage de l'école. Apparemment Monsieur le Directeur leur a demandé de passer. Ne vous faites pas de soucis, je surveille monsieur Carter jusqu'à votre retour.

Le surveillant observa le professeur longuement.

Et vous n'avez pas pu les renseigner professeur Johnson?

Il prit appuya un bout de tissus sur sa plaie, et passa devant le professeur d'histoire géographie, avant de passer la porte, il se tourna, et les regarda tout deux

Je veux qu'a mon retour monsieur Carter soit encore dans mon bureau, nous devons parler. Je lui interdit formellement de quitter ce lieu sous peine de renvoi immédiat. Professeur Johnson je vais vous demander de bien vouloir rester aussi dans ce bureau jusqu'a mon retour.

Donald regarda Jeff

Je vous préviens, que si vous n'êtes pas dans mon bureau a mon retour, si vous le quitter ne serait ce qu'une seconde, vous trouverez vos affaires devant le portail a dix huit heures pétantes.

Il quitta ensuite la piece, non sans un dernier regard emplit de haine et s'en alla renseigner le chauffagiste ce qui lui prit bien cinq bonnes minutes. Il revint ensuite dans son bureau, se mit assis a son siege et s'alluma une cigarette.

J'exige des explications sur cet acte téméraire qui ne va vous apporter que des soucis Monsieur Carter, juste quand avec le Directeur nous avions décidé d'un accord commun de passer au dessus de votre punition concernant votre petit jeu de secher les cours, comme si vous possédiez la science infuse.

Donald leur montra les sièges

Malheureusement vous ne l'avez pas, et vos relevés de notes le montrent bien, vous êtes une plaie pour cet établissement a tout les niveaux.

[EDIT de Edward : Laisses nous le temps de parler, on a des choses à se dire en 5 minutes... espèce d'impatient va^^]

Jeff avait finalement eu ce qu'il voulait, Drapeau était fou de colère. Il avait récupéré la barre de fer que Jeff avait amené et le jeune rebelle croyait que son heure avait sonné mais Don lança la barre de fer au loin sans lui faire le moindre mal. Puis il commença à l'insulter et à lui dire qu'il n'était qu'une larve comme son père l'avait souvent fait. Carter voulu se jeter de nouveau sur lui et le finir à main nu. Sa haine envers ce pion l'aveuglait, il n'était plus dans la réalité. Mais Don ouvrit son tiroir et lança une arme à feu en direction de Jeff. Que croyait il prouver en faisant cela, qu'il n'avait pas peur. De toute façon il n'y avait aucune chance que l'arme soit chargé mais Jeff n'aurait pas utiliser à la tester si quelqu'un n'avait pas frappé au même instant à la porte du bureau.

Jeff était toujours fou de rage mais le simple fait de voir l'un de ses professeur préférer venir à son secours le soulagea. Cependant Mr Johnson n'était apparemment pas venu pour cela, juste pour un problème avec le chauffage. De plus il prenait l'air méchant, Jeff allait donc se faire passer un savon par le professeur d'histoire. Pourtant lui la seule chose qu'il voulait c'était que justice soit rendu et que Drapeau paye pour ce qu'il avait fait à William. Don sortit donc de la pièce et à ce même moment Jeff se détendit un peu, le fait de ne plus voir l'agresseur de William le calmait.

Mais maintenant le pire restait à venir. Il avait toujours adoré l'histoire et s'en sortait plutôt bien. Pourtant il ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'après aujourd'hui le professeur ne le verrait plus de la même façon. Jeff était toujours très crispé et sans s'en rendre compte il tenait toujours l'arme de Don dans sa main.

- Bonjour professeur Johnson.

Quoi dire de plus, après tout il venait de frapper un surveillant et essayait de le tuer. Que pouvait il dire pour sa défense, qu'il avait cru bien faire pour protéger Will et pour ne plus que ce monstre ne recommence. Non il préférait qu'on le croit complètement fou plutôt que Will soit mêlé à toute cette histoire. Jeff resta donc la immobile fixant son professeur d'histoire, toujours le révolver à la main et toujours rempli de rage.

Et vous n'avez pas pu les renseigner professeur Johnson?

Edward serra les dents pendant quelques secondes et tira au maximum un sourire hypocrite et mielleux à l'adresse du surveillant général.

- Désolé, mais seuls le flegme et le charisme légendaires de Monsieur le Surveillant Général sont en mesure de venir à bout du problème de chauffage.

Le surveillant se décida enfin à sortir en expliquant qu'à son retour il valait mieux que Jeff soit présent. Il demanda même au professeur de ne pas quitter le bureau. Décidément ce surveillant général prenait un ton que le jeune enseignant n'aimait pas du tout, mais dans l'intérêt de tous, il se contenta de hocher la tête et d'attendre que Don sorte de son bureau.

- Bonjour professeur Johnson.

Ed adressa un sourire à Jeff.

- Bonjour Jeff, venez par là.

Le jeune enseignant prit Jeff par l'épaule et l'incita à prendre place sur la chaise. Ed prit une autre chaise et s'assit juste en face de l'adolescent rebelle. Au début, il resta silencieux, semblant réfléchir à ce qu'il allait dire, puis doucement, après beaucoup de précaution il prit le revolver des mains de l'adolescent et le jeta dans la corbeille à papier.

- Jeff... bon sang que se passe-t-il ? Vous êtes un garçon censé non ? Qu'est ce qui vous prend de vous retrouver dans le bureau de monsieur Draper... Vous savez ce qui va se passer ? Il va rédiger une note et l'adresser au directeur, et vous pourrez dire adieu au pensionnat dès demain matin.

Edward soupira et observa la réaction du rebelle. Il ne connaissait pas tellement l'histoire mais à Winchester, les adultes avaient toujours raison.

- Vous devriez peut-être présenter vos excuses au surveillant général ? Si Sir Horace apprend que vous avez essayé de l'attaquer...

Il laissait le soin à l'adolescent d'imaginer les conséquences d'un tel acte.

- Y aurait-il une histoire d'amour là-dessous ?

Edward avait vu juste, bien qu'il ne sache pas que Jeff entretienne une relation homosexuelle et donc interdite à Winchester avec William Marshall, un des meilleur élève du pensionnat.

Le professeur fit signe à Jeff de venir s'assoir puis il prit lui même une chaise et se mit en face du lui. Jeff savait qu'au vue de la situation le professeur ne pourrait pas faire grand chose pour lui et qu'il allait surement être renvoyé. Mais au moins Drapeau avait été blessé c'était son lot de consolation. Le rebelle commençait doucement à réalisé que dans sa fureur il avait agit sans réfléchir et sans mesurer les conséquences. Il faut dire aussi que Jeff se moquait des conséquences lorsqu'on parlait de l'agresseur de Will.

- Oui je sais professeur, je n'aurais peut être pas du rentrer dans le bureau de Drapeau et lui ouvrir le bras avec une barre de fer. J'y songerais la prochaine fois que je me retrouverais devant un homme qui lui n'hésite pas à user de la force.

Jeff était toujours en colère contre Don mais il avait repris sa voix posé. Il souhaitait que son professeur comprenne la situation car il savait bien qu'il ne pouvait pas se faire passer pour un fou devant Edward. Jeff préférait donc exposé en détail ce qui l'avait pousser à attaquer le surveillant général, en tout cas une partie des détails. Sa situation était de toute façon très précaire et le seul à pouvoir le sauver pour le moment était Mr Johnson. Il avait d'ailleurs bien vu la tactique pour que le pion s'en aille et que Ed puisse parler avec Jeff avant que le Bouledogue ne revienne. Puis le professeur lui dit qu'il devrait peut être s'excuser avant que le directeur ne soit au courant de toute l'affaire. Jeff s'écria alors peut être un peu plus fort qu'il ne l'aurait voulu.

- Je ne m'excuserait pas ! Cet homme croit qu'il à tous les droits et qu'il peut faire de nous ce qu'il veut. Je veux qu'il comprenne qu'il ne fera pas ce qu'il veut dans ce pensionnat tant que j'y serais.

Ce qui n'était déjà presque plus le cas. Il aurait du lui faire plus mal, au moins son renvoi aurait il servi à quelque chose d'utile. Peut être que le professeur d'histoire avait compris que Jeff n'avait pas arrêté de faire allusion à l'agression de WIll mais sa dernière remarque figea Jeff sur place. Avec un temps de retard Jeff se leva de sa chaise et tourna le dos à Ed tout en disant :

- Ce n'est pas du tout ce que vous croyez. Je l'ai frapper car il bafoue les droits de tout le monde ici. Nous avons des droits professeur et vous êtes particulièrement bien placé pour le savoir !

Comment ce faisait il que le professeur Johnson ai pu deviner aussi facilement. Il ne lui restait plus qu'un pas à franchir avant de savoir de qui Jeff était amoureux et alors ce serait la fin. Will ne supporterait jamais que quelqu'un le dénonce et son avenir au pensionnat serait brisé. Jeff devait donc nier en espérant que Ed change d'idée ou alors inventer une petite amie imaginaire.

Edward fixa Jeff tristement. Il voyait en vérité que ce pensionnat, sous ses aspects grands et rassurants, rassemblait des adolescents tourmentés, que la vie n'avait pas épargnée. L'enseignant posa sa main sur la joue de Jeff.

- Je ne m'excuserait pas ! Cet homme croit qu'il à tous les droits et qu'il peut faire de nous ce qu'il veut. Je veux qu'il comprenne qu'il ne fera pas ce qu'il veut dans ce pensionnat tant que j'y serais.

- Jeff... nous sommes là. Nous les enseignants. Et puis Don n'est pas un méchant homme, il a juste énormément de poids sur les épaules. Certes ça ne lui donne pas tous les droits, c'est pour cela que Madame Smith, Monsieur Cavendish et moi sommes là... et puis vous avez également Sir Horace qui veille sur vous. Lors de nos réunions il demande souvent des nouvelles de ses élèves.

Brusquement, Jeff se leva et se tourna vers le fenêtre. Ed se leva et alla le rejoindre. Il posa ses mains sur les épaules de l'adolescent, le tourna et le força à le regarder.

- Nous n'avons pas à avoir peur de nos amours... L'amour c'est la plus belle des chose que Dieu nous ait donné, et ne pas l'exprimer est un acte contre nature.

Pendant quelques instants, l'enseignant parut émut. Il baissa les yeux, les ferma quelques instants puis reporta son attention sur l'adolescent rebelle.

- Quoi qu'il en soit, ce n'est pas en étant violent que l'on obtient justice.

Soudain on entendit des voix dans le couloir. Il était impossible de distinguer à qui elles appartenaient mais Edward s'approcha encore un peu plus de Jeff et lui parla en chuchotant.

- Écoutez-moi bien, si vous voulez rester ici et protéger ce que vous aimez, ce que vous honorez, ce pour quoi vous faites des études, je vous conseille de faire profil bas et de vous excuser, il en va de votre intérét, mais aussi de l'intérêt de la personne que vous protégez.

Il pressa sa main autour de l'épaule de Jeff et le supplia du regard.

- Nous avons peu de temps... Faites-moi confiance...

Le professeur Johnson posa sa main sur la joue de Jeff et lui dit qu'il y avait des adultes qui étaient la pour l'aider en cas de besoin. Mais le jeune rebelle n'avait aucune confiance en les adultes sauf peut être en Ed. C'était le seul à ses yeux qui était juste, bon égalitaire et qui ne jugeait pas ses élèves. Les autres étaient comme toutes les grandes personnes hypocrite, se croyait supérieur aux autres et donc ayant le droit de les juger. Sir Horace était pareil, il aidait les élèves qui avaient des bonnes notes et un bon dossier mais dénigrait les cancres et les rebelles. Carter se retourna vers son professeur d'histoire, il souhaitait l'aider et il lui en était très reconnaissant mais pouvait il comprendre qu'à cause de son passé il ne tenait pas les adultes dans son cœur, surtout ceux qui ressemblait à son père comme Drapeau.

- Vous êtes le seul adulte en qui j'ai confiance Monsieur mais je vous remercie d'essayer de m'aider.

Jeff fut ensuite soulagé que Ed ne pose pas plus de question à propos de son amour secret car Jeff n'aurait rien pu lui dire et il n'aimait pas mentir aux personnes qu'il respectait. Le rebelle n'avait pas peur de ses amours mais il ne fallait pas que quelqu'un apprenne que Will entretenait une liaison homosexuelle. C'était donc pour le protéger qu'il se taisait. Ce que le professeur ne pouvait pas comprendre c'était que justement les amours de Jeff étaient considérées comme immorale et contre nature dans ce pensionnat vieillot. Le jeune remarqua que son enseignant avait l'air assez ému après s'être exprimé sur l'amour, c'était un grand sujet et d'ailleurs l'un des plus beau de l'univers. Jeff appréciait de plus en plus ce jeune professeur qu'il ne connaissait pas depuis très longtemps et qui pourtant avait tout de suite acquis le respect du jeune rebelle. Ed parla ensuite de la violence de Jeff et lui signifia que cela ne résoudrait rien. Jeff savait que dans de nombreux cas la non violence avait fait plus que la violence mais Jeff n'avait que cet outil la pour s'exprimer, il ne savait que faire cela. Quoi qu'il en soit il fit un "oui" de la tête pour faire comprendre au professeur qu'il avait compris.

Jeff entendit ensuite des bruit de voix dans le couloir, c'était surement Drapeau qui revenait à la charge. Jeff n'eut pas le temps de se poser de question que Ed lui parla en chuchotant. Il lui dit qu'il devait rester au pensionnat pour protéger les gens qu'il aimait et donc faire des excuses à Don. Jeff aurait tout de suite refusé si ce n'était pas le professeur Johnson qui lui avait demandé avec un regard suppliant. Le rebelle sut tout de suite que la meilleur chose à faire était de l'écouter mais il eut tout de même du mal à formuler une réponse. Il dit donc presque entre ses dents :

- Bien professeur je vous fait confiance mais nous en reparlerons voulez vous.

Puis la porte s'ouvrit violemment sur le surveillant général. la torture commençait, Jeff devait surtout rester calme et ne pas penser à William et à sa blessure à la tête. Que c'était dure !!!

[Vas-y Don tu peux reprendre le RP]

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Don était partie de son bureau, non sans un dernier regard emplit de haine et s'en était allé renseigner le chauffagiste ce qui lui prit bien cinq bonnes minutes. Il était ensuite revenu dans son bureau. Ouvrant la porte d'un grand coup. Quelque part il avait espré que le jeune homme était partie, qu'Ed l'avait aidé, mais non ils étaient la, tout les deux. Proche comme s'ils venaient de parler, et Ed ne semblait pas avoir engueulé Jeff de sa conduite pour le moins idiote. Le surveillant pris une une compresse, sans accorder le moindre regard au jeune homme, de l'alcool, et désinfecta la plaie. Il se mit ensuite assis dans son fauteuil, et alluma une cigarette.
La comparaison la plus crédible lorsqu'on voyait Don a ce moment la, c'était de l'associer a un dragon. De la fumée sortait de sa bouche, il avait un regard plus que percant, n'était plus impécablement coiffé, et semblait très enervé.

J'exige des explications sur cet acte téméraire qui ne va vous apporter que des soucis Monsieur Carter, juste quand avec le Directeur nous avions décidé d'un accord commun de passer au dessus de votre punition concernant votre petit jeu de secher les cours, comme si vous possédiez la science infuse.

Donald leur montra les sièges tout en continuant de parler

Malheureusement vous ne l'avez pas, et vos relevés de notes le montrent bien, vous êtes une plaie pour cet établissement a tout les niveaux. Vous n'avez pas eu une seule bonne remarque de la part de vos professeurs depuis la rentrée, et le seul professeur qui aurait pu remonté votre cote de popularité se trouve a coté de vous, cependant, vous avez seché son seul cours qu'il a donné. Bien dommage de votre part.

Le surveillant croisa ses mains sur son bureau, regardant le jeune homme droit dans les yeux

Je n'attend pas de vous des excuses, votre conduite a été inacceptable. Nous pouvons passer au dessus de certains de vos actes Monsieur Carter, mais attaquer un surveillant ... vous êtes conscient que je peux demander votre renvoi, et qu'au vue des évènements Sir Horace Whale ne peut qu'accepter?

Edward était soulagé. Le rebelle venait apparemment de comprendre que la seule attitude valable à adopter était celle de la courtoisie et de la passivité. Si déjà il restait dans cet état d'esprit, les choses ne pourraient que s'améliorer.

Donald entra alors, telle un dragon dans la banque de Gringotts, dans les romans de Harry Potter, écrite par une compatriote.

Malheureusement vous ne l'avez pas, et vos relevés de notes le montrent bien, vous êtes une plaie pour cet établissement a tout les niveaux. Vous n'avez pas eu une seule bonne remarque de la part de vos professeurs depuis la rentrée, et le seul professeur qui aurait pu remonté votre cote de popularité se trouve a coté de vous, cependant, vous avez seché son seul cours qu'il a donné. Bien dommage de votre part.

Edward, qui n'aimait pas tellement la colère du surveillant général décida d'intervenir.

- Je crois que vous n'avez pas regardé mes appréciations. J'ai dis, pour l'histoire et géographie que certes, monsieur Carter ici présent avait des difficultés mais qu'il était sérieux et tentait de les surmonter. Il a fait de gros efforts, et vous pourrez demander à mes collègues, madame Smith et monsieur Cavendish qui sont tout à fait de mon avis, nous en avons déjà parlé.

Bien entendu il restait la question dérangeante du cours sauté.

- Ce n'est pas grave, Jeff viendra rattraper le cours samedi après-midi avec moi. Je devais organiser la chorale des frères évangélistes mais je pense qu'ils pourront se passer de moi pour l'après-midi.

Dans l'état actuelle des choses, le mieux à faire était de calmer le jeu.

- Don vous devriez vous calmer. Vous savez, à votre age ce n'est pas forcément bon d'être sans arrêt sur les morts. Regardez mon grand oncle Archibald Matthew Johnson... il en avait toujours après sa femme. "Je te tuerais, je te tuerais", lui répétait-il sans arrêt. Et puis un jour... Toc, sa colère l'a tué.

Il fixa avec le plus grand sérieux le surveillant général. Peut-être que le mener devant Sir Horace n'était pas une mauvaise idée. Après tout, même si le vieil homme était usé, il n'en demeurait pas moins compréhensif, et beaucoup plus sympathique que monsieur Drapeau.

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Le surveillant général tourna son regard vers Edward qui avait décider de parler, et de prendre la défense du jeune homme. Don haussa les sourcils, d'un air surpris.

Oh que si Monsieur Johnson, mon travail est d'assurer le suivi des élèves, et a ce que je sache, Monsieur Carter est un élève du pensionnat de Winchester ... a moins que vous ayez décidé de le virer de cet établissement - ce qui ne me generait pas - mais dans ce cas la, je demanderais a Monsieur Carter de quitter mon bureau immédiatement, ses affaires lui seront emmené dès ce soir, et qu'il quitte le pensionnat aussi, sans dire au revoir, j'annoncerais moi même son départ.

Don attendit quelques secondes, observant Jeff. Après quelques instants, il ouvrit le tiroire de son bureau, et en tira un dossier portant le nom de Jeff.

Bien, je vois que finalement Monsieur Carter va rester encore un peu parmi nous. Allons voyons voir ce dossier ... ah, voila ce que je cherchais ... les notes et appréciations de ce jeune homme. Allons aux dernieres appréciations, car après tout, vous me parlez d'efforts. Alors dernieres appréciations de Madame Smith : "Monsieur Carter est un élève perturbateur, déjà deux avertissements avaient été donné oralement, et voici qu'un troisième vient d'etre donné. A la prochaine remarque, je demande que l'élève soit convoqué. De plus des notes en dessous de la moyenne." Vous avez parlé de Monsieur Cavendish, voyons voir ce qu'il dit du jeune homme ... ah voila " Un élève impertinent. Des notes plus que décevante. Attend un réel investiment dans autre chose que faire le pitre en cours" et ne parlons pas bien sur de ce que m'a dit Maitre Ashleig ... attendez voici je vais vous lire ... ah la "Exécrable. Elève qui n'a pas sa place a Winchester. Si la prochaine note est en dessous de 8, je demande son renvoi"

Don tappa les feuilles pour les remettre dans une pile parfaite

Je pense que les appréciations parlent d'elles même, et Monsieur Carter n'a rien a redire sur ceci, vous non plus Professeur Johnson, et je vous prie de bien vouloir me laisser faire mon travail, de toute facon, Monsieur Carter ne pourra pas rattrapper son cours avec vous samedi, donc allez donc faire votre chorale. Non Monsieur Carter sera en retenu, tout samedi. Lorsqu'il aura fini son cours d'éducation sportive, ce jeune homme disposera d'une demi heure pour avaler un truc, prendre une douche, et me rejoindre dans mon bureau. A ce moment la, nous aviserons du ou des travaux qu'il aura a effectué.

Le surveillant lanca ensuite un regard noir au professeur

Etes vous en train de contester mon autorité professeur? Je vous rassure aussi, ma santé va très bien.

Don tira une bouffée de fumée, et ecrasa sa cigarette.

Bien evidement, cette retenue Monsieur Carter n'aura aucun rapport avec le fait que vous avez secher les cours ... sur ce point la, avec Monsieur le Directeur nous avons décidé de passer l'éponge, mais pas sur cette agression. A moins que vous ne préferiez faire vos valises.

Edward observa Don. Celui-ci, dans sa haine à enfoncer le jeune rebelle lisait - ou faisait semblant de lire les dernières appréciations de madame Smith et de monsieur Cavendish. Le jeune enseignant ne dit rien, mais il était convaincu que le surveillant général racontait des mensonges pour désarçonner le rebelle, qu'il essayait de lui donner beaucoup plus d'accusations que ce qu'il en avait. Si Sir Horace était assez ramolli pour porter crédit à un tel type, ce n'était pas le cas du professeur d'histoire et de géographie qui, visiblement, détestait de plus en plus cet homme.

[...] et je vous prie de bien vouloir me laisser faire mon travail, de toute facon, Monsieur Carter ne pourra pas rattrapper son cours avec vous samedi, donc allez donc faire votre chorale.

Edward serra les dents. Il lui fallait toute sa once de sympathie pour rester courtois devant un tel personnage. Décidément, cet homme était presque aussi exigeant que Hugh Ashleigh et Ed se demandait à quel moment un parent d'élève ou un collègue enverrait une lettre au rectorat pour que Draper soit placé sous surveillance.

- Oh vraiment ? Et bien je demanderais la permission à Sir Horace de me laisser monsieur Carter pour la soirée, nous rattraperons le cours à ce moment-là. Je vous le ramènerais en personne, cher monsieur.

Etes vous en train de contester mon autorité professeur? Je vous rassure aussi, ma santé va très bien.

Edward se leva et fit face au surveillant général.

- Pas du tout... Donald. Pas du tout.

Il se contenta de regarder de façon neutre le surveillant et se tourna vers Jeff.

- Ne vous en faites pas, monsieur Carter. Tout se passera bien si vous pensez à ce que je vous ai dis.

Conscient que c'était le moment de prendre congés il se tourna vers Don et lui fit un bref signe de tête.

- Monsieur.

Il se tourna, adressa un clin d'oeil à Jeff et sortit de la pièce, légèrement remonté contre ce surveillant général qui prenait un peu trop d'aisance à son gout.

Jeff remercia intérieurement le professeur d'histoire. Il était en train de lui sauver la vie à cet instant. Son acte stupide aurait pu le faire renvoyer, mais était-ce si grave ? De toute façon ce soir il partait avec Will et ne reviendrait plus au pensionnat. Mais il ne voulait pas décevoir Monsieur Johnson, il le laissa donc parler avec Drapeau puis s'en aller. Don n'avait rien pu dire à Ed qui l'ai déstabiliser, ce professeur avait vraiment beaucoup de courage et de principe. D'une certaine manière Jeff admirait cet homme qui avait réussi sa vie et était devenu une personne respecté et surtout avec des principes juste. Ce n'était pas comme Drapeau qui n'hésitait pas à frapper des élèves pour cacher son mensonge. Lorsque Ed s'en alla il parla à Jeff de ce qu'il c'était dit pendant que Don était absent. Jeff ferait comme ils avaient dit.

- Merci Professeur Johnson, au revoir.

Puis le rebelle reporta son attention sur le dragon en face de lui. Jeff était en tout cas particulièrement content de la blessure qu'il lui avait infligé. après tout c'est tout ce qu'il méritait. Cependant il ne le montra pas, son visage restait à présent de marbre devant les menaces du pion. Il avait confiance et Ed et avec son aide Don ne pourrait pas le renvoyer. De plus ses notes en cours n'étaient pas aussi catastrophiques qu'il le laissait penser. Son niveau et sport était excellent, son niveau et histoire et en math était satisfaisant. Seul peut être la littérature était préoccupante mais la professeur Madame Smith l'aimait bien même si parfois il n'en faisait qu'à sa tête. Il prit donc la parole une fois resté seul avec Drapeau dans la pièce.

- Je vous présente mes excuses pour vous avoir attaqué Monsieur le surveillant général.

Tout cela était bien sur hypocrite bien entendu et ils le savaient tous les deux. Mais Jeff s'était excusé et c'était ce qui comptait, cela serait noté dans le rapport et donc limiterait les dégâts. Mais le jeune rebelle savait bien que Drapeau n'allait pas en rester là, qu'allait-il inventer encore pour lui nuire. Il avait déjà tenté l'intimidation, la menace, l'humiliation, peut être qu'il était à cours d'idée qui sait ?

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Don fit un leger signe de tête envers Edward lorsque le professeur sorti de la piece. Il porta ensuite son attention vers le jeune homme.
Il écouta ce que lui disait le jeune homme, et eut un leger sourire, et un hochement négatif de la tete.

Mais bien sur, bien sur Monsieur Carter ... et bien evidement nous sommes tout les deux d'accord pour dire que vos excuses sont totalement sincere, et surtout que ce n'est pas Monsieur Johnson qui vous a conseillé de vous excuser. Non loin de la l'idée m'éfleure l'esprit ...

Le surveillant se leva de son bureau, prennant une feuille et une plume qu'il trempa dans son encrier avant de se remettre assis.

Je vous avoue que je suis décu de votre comportement. Je pensais que vous seriez plus intelligent. Frapper de la sorte ... si encore le coup aurait été bien porté.

Don ecrivit la convocation pour la retenue du week end.

Il va s'en dire que si je ne vous vois pas a votre retenue, et que vous preferez aller vous pavaner en compagnie de votre professeur d'Histoire, votre renvoi sera assuré. N'oubliez pas, chez Winchester, les personnes les plus importantes sont Sir Horace Whale et moi même. Ma décision est donc plus importante que celle de votre professeur.

Le surveillant se leva, après avoir mis la convocation dans une enveloppe. Il se mit a coté de la porte, observant l'élève

Avez vous quelques choses a ajouter monsieur Carter?

Don tendit sa main au jeune homme.