Sir Horace se tenait devant la fenêtre de son bureau. Il venait de recevoir un message, quelques heures plus tôt, de la police des frontières qui informait le directeur qu'ils venaient de mettre la main sur les deux élèves en fugue du pensionnat, William Marshall et Jeff Carter. Si le premier était connu pour être un très bon élève, le second en revanche avait un comportement qui n'était pas digne du pensionnat de Winchester.
Le directeur, qui avait eut les nerfs à vive pendant quelques heures, avait envoyé Don Draper pour récupérer les élèves. Il avait eut pour ordre de les emmener dans le bureau directorial en premier lieu pour que le vieil homme décide d'une sanction exemplaire. Soudain, le téléphone se mit à sonner. Légèrement hésitant, Sir Horace s'approcha du vieil appareil.
- Sir Horace, bonjour.
Lorsqu'il entendit la voix du doyen de Winchester; son teint vira légèrement au blanc.
- Une erreur Moyen le Doyen, en effet. Ils ont échappés à la vigilance du surveillant général.
Le doyen, qui avait eut vent de l'affaire demandait à Sir Horace de se rendre dès le lendemain au manoir du doyen. Une réunion, avec tous les membres du conseil de Winchester serait organisée pour décider de quelle tournure prendrait cet accident. Au mieux, Sir Horace et Don Draper, qui avaient faillis à leur mission, écoperaient d'un blâme, au pire ils seraient tous les deux remplacés dès la première semaine.
- Très bien Monsieur le Doyen, je viendrais.
Il raccrocha délicatement le combiné et retourna devant la fenêtre. Il était évident que le surveillant général avait faillit à sa tâche, mais le directeur du pensionnat était le responsable de la bonne marche de l'établissement et ce genre de relâchement ne se pardonnait pas au pensionnat. De plus si les membres du conseil de Winchester apprenaient la bavure du surveillant sur l'un des meilleur élève, c'était la retraite assurée pour les deux hommes.
Sir Horace vit alors arriver les deux élèves, de près accompagnés par le surveillant général. Sir Horace décida alors qu'il parlerait plus tard à Don, que le plus important était de sermonner correctement les deux élèves. Le directeur prit place dans son fauteuil et observa la porte d'un air sévère, en attendant que Don frappe à la porte et fasse entrer les deux élèves.